Battlestar Galactica




 







Ce que dit Wikipédia:
Les cylons, robots humanoïdes créés par les humains et dont ils sont devenus les ennemis jurés, ont complètement disparu de l'univers connu depuis la signature d'une trêve une quarantaine d'années plus tôt. Durant ce répit, les humains ont reconstruit leurs mondes (les Douze Colonies) à savoir des douze planètes peuplées par la communauté humaine, créant de nouveaux vaisseaux et vivant désormais dans une certaine insouciance du passé. Le vieux battlestar Galactica, qui a rendu de fiers services lors de la première guerre contre les cylons, est sur le point d'être démilitarisé et transformé en musée.
C'est le moment que choisissent les cylons pour réapparaître, dotés de nouvelles technologies qui leur permettent de ravager à nouveau les douze colonies humaines. Protégé des virus informatiques ennemis par son obsolescence, seul l'antique Galactica parvient à résister à l'attaque et devient ainsi l'unique escorte militaire d'une flotte spatiale hétéroclite regroupant les derniers survivants de l'humanité. Afin de se donner un nouvel espoir, la flotte de réfugiés part alors en quête d'une mythique treizième colonie qui porterait le nom de « Terre » tandis que les cylons se lancent à leur poursuite, déterminés à les exterminer.



Voila, ça c'est la dernière série en date qui m'a défoncer les entrailles. Et j'ai bien peur de ne pas l'avoir vu venir. A la base, je n'aime pas les séries de Science fiction, c'est toujours blindé de concepts techniques et pseudos scientifiques avec toujours des aliens a deux balles qui pourrissent la vie d'être humains sans le moindre charisme. J'ai même eu du mal a m'attacher a cette série au début, c'est pour dire...
On plante le décor, dans des villes futuristes, mais très éloignés de notre époque. Avec une avancée technologique non négligeable. Plusieurs protagonistes et une immense catastrophes qui oblige tout nos petits humanoïdes a fuir a travers l'espace, des ennemis peu communs. Leur propres créations, les "grilles pains" de services, les cylons qui veulent leur faire la peau. [Du moins en gros c'est ce que croient les humains, dont la réflexions en temps de guerre est plutôt limité au début]. En plus les cylons ne meurent pas vraiment. Lorsqu'ils sont tuer, ils se téléchargent dans un nouveau corps identiques. Ainsi, on retrouve les derniers représentants de la race humaine. 47.861 humains s'en vont sur un vaisseau: le "Galactica" a la recherche d'une planète prophétique nommée la "terre". Rien de nouveau sous le soleil en tant que série tv. Et pourtant. Ces humains sont croyants. Et pas d'une religion monothéiste comme on pourrait s'y attendre. Ils croient aux anciens dieux grecs et jurent " Par tous les dieux". Dans cette série se combattent aussi deux visions de l'avenir. Ceux qui pensent de manière rationnelle&Athée, comme l'Amiral Bill Adama ( l'un des protagonistes principaux ) et ceux, comme Laura Roslin qui ont des visions et se font gourous des croyants et promettent de mener les hommes a la terre sainte ( Moïse?) aux prophéties d'une ancienne pythie ( ouep, restons grec ! ). Il y a un mélange a la fois biblique et anciennes religieux. On sent la volonté de faire coexister plusieurs croyances, plusieurs facettes de l'homme. Les cylons sont dualités. A la fois humains et complexes, mais aussi croyant et monotheistes (Un seul dieu?). Cette série est foutrement complexe a expliquer. Elle est simplement a visionner. Donc je vais vous faire un petit panoramique de quelques personnages. Attentions, petits spoilers concernant les premières saisons. La 4éme étant le saint Graal et non des moindres, une fin a la six feet under ( Si vous avez vu, vous comprendrez sans nul doute), prête a vous faire déverser votre fiel a grandes eaux, je ne peux en prononcer davantage la concernant. Elle est simplement l'apogée d'une grande histoire, qui restera gravée dans les mémoires.
Battlestar Galactica est une initiative à penser le monde, l'homme, et le rapport de l'être humain à l'existence.  Les rapports humains dans la survie. La nature profonde de cet ingrate créature qui conserve son attitude auto destructrice et méprisable dans les pires moments. L'homme sait rester humble et magnanime en temps de crise, mais il sait aussi ne pas lutter contre son individualisme.
Il est aussi question de la confrontation de l'homme a sa création, a sa propre évolution. Aux conséquences de vouloir monter toujours plus haut ( babel? ). L'arrogance de l'homme et le cycle infernal dans lequel il s'enferme générations après générations. L'évolution a t-elle du bon au final. OU évoluons nous toujours dans la mauvaise direction ? Es-ce dans notre nature profonde ou sommes nous d'irréductibles abrutis voués a se tirer une balle dans le pied a chaque final de chaque pièce que nous aurons montées? C'est sans doute l'une des questions soulevées par cette série, qui, prenant le parti d'une série de science fiction, devient totalement existentielle, philosophique et mystérieuse par dessus tout.


Numéro Six/ Caprica Six



Il existe douze modèle cylons humanoïdes. Sept sont connus. Numéro six est l'un de ceux la. Elle joue plusieurs rôles clefs au fil de la série. Le plus présent étant l'un des principaux protagonistes de la série, celle que l'on surnomme - Caprica 6 - C'est elle qui utilisera Gaïus Baltar dans la chute des douze colonie sans qu'il ne s'en rendes vraiment compte, lui donnant accès au serveur central de la défense Coloniale. Cette série de modèle cylon utilise la séduction comme pratique d'infiltration la plupart du temps. Après tout, c'est l'archétype de la blonde perchée sur hauts talons. C'est d'ailleurs ce qui perdra Gaïus, déjà victime de son gout prononcé pour les femmes.
Numéro six apparait aussi sous la forme d'une entité mystérieuse a Baltar, après son sauvetage. Elle lui dit être un ange envoyé par Dieu. 

 








 




 
 

Sous son apparence vulnérable et sensible, Six n'en demeure pas moins une dure a cuire qui sait cogner. Starbuck en fera d'ailleurs les frais au delphi Museum. Pourtant sentimentale et très spirituelle, elle croit dur comme fer au plan de dieu pour les hommes et les cylons.
Numéro Six s'apprécie dans le temps. Je dois avouer que je me suis trouvé complétement hermétique a cette blonde platine au début. Et finalement ce sont ses multiples personnalités qui m’ont séduit. Mais surtout Caprica 6. L'apparition de Baltar étant tantôt tête a calques, tantôt a mourir de rire dans ses répliques énoncées a Gaïus. Sa situation prenant un tournant assez décisif dans la saison 4, elle prend davantage de consistance et l'empathie prend sa place.



 Gaïus Baltar


Génie scientifique, handicapé des sentiments ou bouffon trouillard parmi les troufions illuminés. That is the question!  Baltar est la parfaite incarnation de l'homme qui, suite a ses erreurs, engrange les bourdes et les faux pas par son imperfection toute humaine, pour enfin grandir et s'épanouir dans une quête plus juste. Il est responsable, malgré lui, de l'holocauste qui causera la perte des douze colonies humaines. Plus tard, Gaïus est "tourmenté" par des visions de Six après son sauvetage. Il ignore si elle est une image de sa conscience qui le travaille ou bien, comme elle le prétend l'instrument de Dieu qui le guide, car il est un élu. On aime ou on déteste Baltar, mais la plu part du temps, il nous désespère à se pignoler le nombril comme un forçat. Victime, pauvre victime... de lui même, de sa connerie incessante, de son jugement biaisé par son ego. Et il n'est pas méchant, simplement handicapé des sentiments. tout le monde est contre lui ( et la plupart du temps, ce n'est pas faux ). 



Enfin bref. Sa recherche continuelle de reconnaissance tend a lui nuire et a le faire agir comme un connard. Bien que très intelligent, Gaïus n'est pas au fait des relations humaines, pas vraiment.... Il est pas fait pour être responsable des autres, car il n'est même pas fichu de s'occuper de lui même. La preuve sur Nouvelle Caprica ( une planète sur laquelle les humains vont s'établir ). Une loque pitoyable. Pourtant, il n'en demeure pas moins réaliste dans ses rares moments de réflexions personnelles. C'est son rapport au autres qui est souvent surjoué et hypocrite, comme s'il cherchait a dissimuler sa faiblesse. Au final, il devient l'incarnation d'un homme *********[spoiler]! Une vision a la fois comique, qu'on a du mal a concevoir de par Gaïus Baltar qui ne nous a jamais habitué a agir de manière désintéressée. Es-t-il vrai et sincère? Aura-t-il sa rédemption?







William Adama


 William Adama a roulé sa bosse lors de la première guerre avec les cylons. Il en connait donc un rayon sur la vieille série de grille pains connue. Il est l'officier le plus haut gradé aprés la chute des douze colonies et le vaisseau Galactica c'est son bébé. Il est le père de Lee Apollo Adama et Zak Adama ( ce dernier est décédé avant holocauste des douze colonies ). On découvrira dés les débuts que Bill Adama ne place pas trop de confiance au corps politique. Ses premiers échanges avec Laura Roslin en seront la parfaite illustration. Il a tendance a placer trop haut la vertu de ceux qu'il estiment, qu'il s'agisse de sa famille ou de ses amis.



Il n'est pas vraiment croyant, mais plutôt le athée de service. Bizarrement, je n'ai pas accroché a ce personnage au départ. Ce n'est pas dû a un manque de charisme ou d'intérêt de la part du personnage. mais les types taciturne avec un tronche de boxer qui dégobille trois syllabes tous les quarts d'heure, on a vu mieux.. Et pourtant. Il ne lâche jamais le morceau, c'est un guerrier, a son niveau. Adama affiche souvent une expression stoïque, même dans les pires situations. Profondément épris de justice, il n'en demeure pas moins un militaire qui mettra toujours en avant la décision judicieuse a celle du coeur ou de la morale. J'ai vraiment mit du temps a l'apprécier ce bozo. Et c'est par sa relation avec les autres que j'ai vraiment put l'appréhender de manière plus vraie. Dans les liens complexes qu'il entretient avec son fils, a travers son amitié quasi fraternelle avec Saul Tigh, par ses relations ambigus avec Roslin ou encore dans sa manière de considérer Kara Thrace. Au final, le mur de briques s'étiole sur le long chemin épique menant a la terre. Ses croyances ébranlées par le mysticisme latent qu'il ne s'explique pas, son rationalisme concernant l'humanité ou la non humanité des cylons. Au final, qui est Bill Adama? Un vieux militaire aigrit, héros béni, vétéran, berger ? Il représente le coté brute de cette quête de la terre. La réalité de l'existence, tranchante et versatile. Tout courage, toute bonne action n'est pas forcément récompensée et nos choix ne font pas toujours l'unanimité. Et la récompense ne vient pas automatiquement au bout du chemin. Le repos du guerrier?...





Laura Roslin


Elle tenait le poste de Secrétaire à l'Éducation au sein du gouvernement des Douze Colonies au moment de la sauterie des Cylons. Étant la seule survivante du gouvernement, elle devint la présidente des Douze Colonies malgré le fait qu'elle n'ait jamais été élue. Certains au sein de la Flotte croyaient qu'elle faisait partie intégrante de l'accomplissement de la prophétie de la Pythie.




La suite a venir...

Merlin







Tels sont les mots d'introduction à chaque nouvel épisode de "Merlin". Une série épique que j'étais loin d'apprécier aux premiers épisodes. Why? Une adaptation très/trop libre par rapport à la légende originelle. Par exemple; Merlin à le même age que Arthur, What the Fuck??? En écoutant la version française ( car c'est la seule que j'ai trouvé  l'époque ) de la saison 1, j'ai crut faire une hémorragie interne, le sang s'écoulant par mes oreilles. Bien heureusement, j'ai enchainé sur la VO, quel bonheur! Mais je n'étais toujours pas convaincu, aussi septique qu'une fosse en crue, je suivait les épisodes toujours remonté par mes préjugés, mû par une volonté d'être sure et certain que c'était bien la une hérésie que je visionnais. Quelle ne fut pas ma surprise d'être pris dans l'engrenage. Je suis de nature a voir jusqu'au bout pour constater la véracité de mon jugement ( en règle générale, quand y a pas moyen, y a vraiment pas moyen ). De plus il y avait une petite voir qui me murmurai de m'acharner. J'ai donc fait abstractions de tous les micros détails qui me turlupinaient. A savoir Arthur élevé par son père, Uther, bien vivant et despote anti-magie. Arthur & Merlin ayant le même âge avec notre jeune magicien en soubrette au service d'un prince arrogant. Guenièvre, femme de chambre de Morgane élevée comme pupille du Roi, Mais n'ayant aucun lien de sang avec Arthur. Etc.

Bref, j’étaie bien remonté et refroidi face à ce trop plein de liberté ( qui n'allait bien sur pas s’arrêter la... ). Et finalement, j'ai découvert la richesse des personnages, le suspens d'intrigues bien menées et de situations comiques, tragiques et rocambolesques. L'émotion et l'immense talent qui se dégage de ces acteurs Anglais et Irlandais ( pour la grande majorité ). Et aujourd'hui arrivé ce stade de la série, je m'aperçois que le tout a bien mûri, bien au delà de ce que j'avais pressenti. 







Pour vous faire partager la richesse de cet univers, focus sur quelques personnages parmi mes préférés et honnis. Je préviens que certains de mes mots pourraient vous spoiler sans que je le veuille, si vous n'avez pas encore découvert la série. Commençons par le commencement.





Merlin




Au  premier abord, on pourrait croire qu'il s'agit la d'un ado fraichement démoulé qui a le pouvoir de  voler grâce a ses grandes oreilles. En réalité ce personnage est bien plus profond. Naïf, quelconque, simple serviteur au service d'un plus grand que lui, benêt a ses heures ??? Jouer les idiots alors qu'un fabuleux destin nous attends, voila dans quelle solitude on découvre le jeune Merlin, qui, loin d'être un sot, doit dissimuler sa véritable nature jour après jour dans un monde qui le haïrait s'il découvrait ce qu'il est. A l'heure ou certains enfants apprennent a parler, le jeune magicien savait déjà déplacer des objets. Éternellement seul et incompris, il a dut maitriser ses dons et les garder secrets.  Dans la série, il développe une relation tantot conflictuelle tantôt amicale avec le futur Arthur. Brimé, moqué, il sauve le cul de tout le monde mais ne reçoit souvent que raillerie au final. Pourtant il est prêt a donner sa vie pour ses proches.  J'ai tout d'abord trouvé ce personnage couillon et fade. Avec le temps m'est apparut un jeune homme compliqué, courageux et généreux qui n'a pas froid aux yeux.





L'espoir est ce qui le fait vivre et continuer d'exister dans un univers qui ne veut pas de ceux de son "espèce". Croire au destin et l'affection qu'il porte a ses amis est tout ce qui le tient. Et pourtant, Merlin possède l'innocence de son âge. Ce n'est pas un gosse qui sait tout, connait tout et a tout vu. Il est doté d'une prescience étonnante, a raison et au vu de son don. Mais il demeure un jeune homme qui découvre les joies et les peines de son âge, le couperet tranchant de la trahison et l'effroi des sentiments. Il a sut me toucher au fur et à mesure de son évolution et je gage que je n'ai pas fini de l'adorer. J'en ai l'intuition.






Arthur 




Lui, c'est la tête a claques de la série durant une bonne partie du début. Arrogant, condescendant, trou du cul, ainsi sont les termes par lesquels Merlin décrit son jeune maître. Et pourtant, ce privilégié parmi les privilégiés ne manque pas de savoir vivre. Il est assisté, cela est un fait et ne changera surement jamais, mais il sait être la pour les autres. L'honneur et le devoir l'inspirent plus que tout autres vertus... Enfin presque... Admiratif de la figure paternelle, il n'en demeure pas moins très différent de Uther. La compassion et la générosité font partis de ses traits de caractères même s'il s'en défend bien souvent. Comme Merlin, Arthur est un dissimulateur. A ce degrés, ils sont proches. Ils se cachent de leur propres faiblesses. Arthur est un soldat, mais aussi un émotif, rongé par un devoir qui entrave souvent son cœur et ses convictions personnelles.



A ce titre, il veut suivre le chemin tracé par son père, mais a du mal a le faire coïncidé avec ce qu'il est sans avoir l'impression de trahir les valeurs du Roi. Il a été élevé dans la haine de la magie, mais n'en conçoit pas tous les tenants et aboutissants. Ce personnage a commencé a me plaire quand il a montré ses failles. Les épaules légèrement alourdies par le fardeau d'un futur grand destin, il n'est pas forcément le roc qu'il prétend être. On connait tous l'histoire du fameux triangle amoureux dont il est l'un des maillons. Je trouvais d'abord ridicule l'idée d'une Guenièvre servante et finalement... Je trouve que c'est ce qui a servit sa relation avec Arthur. Le coup de l'amour impossible, un grand classique qui a souvent fait ses preuves. Et loin de ce cliché, les interprètes nous surprennent et nous touchent au delà de ce qu'on attendait. Frustration des émotions, tension palpable tout est la. Arthur n'est pas un mauvais bougre au final.



Morgana












La frustrée de la bande. Dirigée par ses émotions et ses contradictions, Morgane est une victime. Le poison qui coule dans ses veines, distillé par la colère, la peur et le ressentiment la conditionne dans un étau qu'elle a elle même forgé. Dans cette version, elle est la fille d'une certaine Dame Viviane et de Gorlois, duc de Tintagel. A dix ans, à la mort de ses parents elle devient la pupille du roi Uther qui la prend sous son aile. Elle combat le roi dés le début, mû par une terrible volonté de repoussé tout ce qui ne fait pas son ancienne vie. Elle est bouleversé la nuit, par de terribles cauchemars qui sont en fait des visions prémonitoires. Elle grandit aux cotés d'Arthur et malgré tout, la figure paternelle d'Uther.Son éducation lui vaudra d'avoir peur de ce qu'elle est, voire d'en être même dégouté. Ce n'est pas un personnage que je chéris beaucoup, loin d'être inintéressante, Morgane manque pourtant, cruellement, de charisme. Elle deviens plus consistante a partir de la saison quatre, mais reste un personnage fade et furtif. Longtemps porté et manipulé par les opinions durant les trois premières saisons, elle éclot enfin... pour finalement faire ressurgir le personnage que l'on connait depuis le début.



Gwen 










Au début, on se demande ce qu'elle fout la. Elle pourrait jouer le rôle d'une tapisserie qu'on ne s'en rendrait même pas compte. Une Guenièvre Servante, WTF ??? En plus, elle fait terriblement potache, cruche et sert juste de faire valoir aux autres personnages de la série. Arthur la remarque a peine, trop porté sur Morgane fringuée par YSL. Et bien qu'étant considérée comme un personnage principal, elle a du mal à s'intégrer en tant que figure récurrente.
Et finalement, comme par magie (Olol), elle prouve qu'elle a véritablement sa place et montre qu'elle pourrait presque incarnée la femme mythique qu'elle est destiné a incarner.



En y réfléchissant, j'ai trouvé l'idée d'une Genièvre soubrette plutôt bien pensé. Dans la légende, Gwen ( ainsi est-elle surnommée dans la série ) est une princesse qu'on a mit LA, dont ne sait RIEN, pour faire office de Reine. On ne la connait vraiment qu'a travers son aventure avec Lancelot et le fait de sa trahison envers son époux. Dans la version "Merlin", c'est une jeune femme modeste et courageuse qui prend corps. Elle n'hésite pas a l'ouvrir tout en gardant sa place avec humilité. Le seul truc que je n'ai pas capté c'est son coup de coeur pour Lancelot oO! On dirait un remake du poil pubien qui tombe dans la soupe. Autant la complexité de sa relation avec Arthur me touche et est très réaliste, autant le troisième zigoto ( qui n'est que secondaire, dieu merci ) ferait mieux de retourner labourer les champs avec son pseudo romantisme a deux balles. Enfin bref, c'est une réelle réussite en ce qui concerne Gwen, qui sait ce qu'elle veut et ou elle va. Pas une princesse potiche manipulée par le destin est simplement soumise a ses bas-instincts. Elle porte même le pantalon de temps en temps ^^







Uther 
 
 


Le vieux despote par excellence, pas foncièrement méchant, mais plutôt bête et moyenâgeux souffrant d'obscurantisme suite à une mauvaise expérience. Il hait la magie en tout et pour tout depuis des années. Responsable de "la grande purge", il a le sang de milliers d'innocents sur les mains, parfois seulement soupçonnés de pratiquer la magie. Il dur et intransigeant avec chacun, et complétement aveugle en ce qui concerne la sorcellerie. Il n'hésite pas à confier des missions ardues à son fils afin de l'aguerrir dans son futur rôle de souverain. Il sait pourtant être juste envers ses sujets, même si ça reste chacun pour sa gueule quand il s'agit d'aller sauver des petites gens sans intérêt politique. Il se montre pourtant affectueux et paternel envers Arthur et sa pupille Morgane, même si on sent qu'il s'évertue à dissimuler ses émotions. Encore un personnage qui n'a de réel intérêt que dans le rôle de salop et bien souvent, de salop fissuré par les épreuves du passé.



Gaius


 Médecin de la cour et alhimiste à Camelot depuis belle lurette, Gaius a recueillit Merlin sur recommandation de la mère de ce dernier. Il découvre alors ses incroyables dons et décide de ne pas le dénoncer. Il y a vingt ans, Gaius a renoncer à la magie pour servir le roi Uther, même s'il n'est pas toujours d'accord avec les lois de Camelot. Au fil du temps, Gaius s'attache au jeune Merlin, jusqu’à devenir une sorte de père de substitution, lui faisant partager ses connaissances concernant l'ancienne tradition. On ne s'attache pas tout de suite a Gaius dans la série. Il est un peu le personnage secondaire qui sert juste de faire-valoir aux autres. Pourtant, il est d'un vrai soutien a Merlin, dans le sens ou il est le seul a connaitre son secret. Il arrive même a nous surprendre au fil des saisons, par son charisme et les quelques mystères qui l'entourent, notamment sur son passé.  Dans certaines situations comiques, c'est un vrai poème. L’interprète Richard Wilson est sans nul doute le parfait exemple du talent Britannique dans l'actorat. ! Scottish Powaaaa!



Et les autres...




Lancelot





La tête a claques par excellence. Et ce n'est que purement subjectif. Dés les premiers instants, j'ai eu envie de le cogner. S'il y a une chose que j'admire chez lui, c'est le coté véritablement héroïque, il ne craint pas de se sacrifier pour ses amis, et les valeurs auxquelles il croit. Mais sa consistance en tant qu'homme épris d'une demoiselle déjà prise, elle est aussi réelle que de la gelée. On y croit pas une seconde. Bon, ok, il a les yeux de cockers, il est grave accro, mais on ne capte pas du tout, le pourquoi du comment de la circonstance qui fait que les deux êtres "pourraient" s'attirer. C'est un caniche ce mec. En tant qu'amant il donne autant envie d'un plat de lombrics au persil! oO
Aucune relation n'est développée, ça nous vient comme ça. Comme un vampire mormon millénaire qui tombe sous le charme d'une pauvre dinde blanche comme un cul, juste bonne à servir de cintre pendant un défilé de mode. Autant on comprend pourquoi il peut tomber amoureux de Guenièvre. Autant on capte que dalle a l’intérêt qu'elle serait susceptible de lui porter.
Bref, il est mignon, mais juste en photo. 



Gwaine






Lui, j'le kiff, y a pas a dire. Le soulard, qui s'en branle, aux répliques baveuses et au charisme incroyable, fourni avec la gueule de bogoss Irlandais. Coutumier des bastons, il a pas de chance, mais il s'en fout. Quand tout est perdu, c'est la que, prendre l'épée l'excite le plus. "On a aucune chance, Ok, j'en suis!" D'ailleurs il est bien le seul a avoir une chorégraphie bien personnalisée. Il rencontre Merlin et Arthur dans une taverne et décide de leur prêter main forte alors qu'une armada entière d'ivrognes au sang chaud leur cherches des noises. Fichu pour fichu, il s'en mêle.
Il se sent proche de Merlin avec qui il partage les mêmes failles connues dans l'enfance. Bien qu'ils aient deux caractères assez distincts les deux hommes apprécient le caractère de chacun. Gauvain est loyal et droit, il ne supporte pas beaucoup la suprématie du roi Uther sur des plus "petits" que lui. Il reconnait pourtant qu'Arthur n'as pas grand chose avoir avec son père et ressent beaucoup de respect pour ce dernier qu'il considère comme un ami.



Sir Léon ( Et autres chevaliers...)






Emerys




Balinor



Mordred




Morgause




Freya




Nimuh





La série en images:





















 

Cette série ne reprend pas forcément les bonnes vieilles recettes qui plaisent aux teenages us, dans le sens du cliché j'entends. On a pas un héros super sex qui fait la moue, emballe toutes les nénettes et parait torse nu tous les épisodes. Merlin entre autres apparait comme l’antihéros pas excellence. Maladroit de nature, bien qu'il fasse exprès d'être nœud les trois quart du temps, le jeune est touchant et plein d'humour. Les répliques fusent et c'est un dialogue fluide, facile et  hilarant qui s'installe entre Arthur et lui. Un duo classique comme le cinéma en a beaucoup connu d'ailleurs. Enfin bref, pas de scènes qui basent leur audimat sur le sexe et le héros ténébreux qui à malalavie. Bon, la vie de Merlin n'est pas rose. Il doit laver les caleçons pas toujours propres d'un prince con-descendant, polir son armure, cirer ses bottes et lui servir une bouffe a peu prés convenable. Mais surtout, Merlin est un solitaire. Même entouré... Et personne autour de lui n'en as conscience..












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Évidemment, il y a quelques petits trucs téléphonés, mais c'est ce qui fait l'efficacité d'une série la plupart du temps. Et en fait, on est constamment surpris, les événements nous frustres, nous régalent et nous étonnes avec plaisir. Le fait d'avoir a faire avec une adaptation aussi libre permet d'avoir l'imagination plus vaste. Et c'est un régal a découvrir, je le répète. Il y a les faits auxquels on s'attend car on connais tous la légende Arthurienne dans les grandes lignes et les faits qui changent et, bien qu'on puisses être refroidit au premier abord, nous apparaissent sous un nouveau jour. L'originalité est la force de "Merlin".




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Kilgharrah
 Il y a aussi cette atmosphère particulière. Celle qui me met dans le bain dés les premières images, c'est l'environnement fantasy et médiéval. Les légendes celtes dans toutes leur splendeur alliées mélangées et bien secouées avec des choses plus actuelles. Mais avant tout, le culte et l'essence du cycle celte d'une légende sempiternelle. Des personnages riches, des décors somptueux... Et des forêts pour me faire rêver...








A découvrir...